En plus des
frais de notaire que vous aurez à verser le jour de la signature de votre acquisition, d’autres dépenses sont à prendre en compte dans votre budget lorsque vous réalisez un investissement immobilier.
- Les frais de négociation
L’agence immobilière (ou parfois le notaire ayant négocié la vente) demande des honoraires pour la négociation de la vente.
Ces frais sont facturés librement par les agences, en moyenne entre 4 et 5 % du prix de vente.
En fonction du mandat de vente qui a été signé, les frais de négociation sont :
- soit à la charge du vendeur. Ils sont alors compris dans le prix de vente et prélevés après la signature de l’acte de vente, par le notaire qui se charge de les reverser à l’agence.
- soit à la charge de l’acquéreur. Ces frais s’ajoutent donc au prix de vente. Ils sont appelés, par le notaire, pour le jour de la signature de l’acte de vente. Le notaire se charge, une fois l’acte signé, de les reverser à l’agence.
- Les frais de dossier de prêt
Si vous faites l’acquisition de votre bien immobilier financé par un prêt, l’organisme bancaire vous demande généralement le paiement de frais de dossier.
Ils s’élèvent en moyenne à 1% du capital emprunté mais les établissements bancaires fixent bien souvent un plafond. Ils peuvent faire l’objet d’une négociation avec votre conseiller bancaire.
- La garantie financière
Si vous demandez un prêt auprès d’un organisme bancaire, celui-ci va systématiquement prendre une ou plusieurs garanties pour être certain d’être remboursé en cas de défaillance de l’emprunteur.
On rencontre fréquemment, dans le cadre d’un prêt immobilier, deux catégories de garanties :
- Les garanties sous seing privé : la caution
- Les garanties hypothécaires : hypothèque conventionnelle et hypothèque légale de prêteur de deniers, qui nécessitent que le prêt soit constaté dans un acte notarié et la réalisation d’un acte de mainlevée à la revente du bien immobilier.
Généralement la caution revient moins cher que la garantie hypothécaire.
- Les frais de déménagement, installation, garde-meubles sont à budgéter également.
Une fois que vous êtes propriétaire, des frais récurrents devront être payés tout au long de la période de détention du bien et doivent donc être bien anticipés. Voici les principaux.
- Les impôts locaux
Elle est payable annuellement et selon une étude de UNPI (Union nationale de la propriété immobilière) son augmentation ces dix dernières années a été six fois plus rapide que la hausse des loyers.
- Les charges de copropriété
Si vous achetez un appartement ou autre local dans un ensemble immobilier en copropriété, vous allez devoir payer, pour l’entretien et la gestion des parties communes (ménage du hall d’entrée, cage d’escaliers, couloirs, entretien des ascenseurs et espaces verts, gardiennage, frais de syndic, assurance…), des charges de copropriété. Chaque copropriétaire détient des millièmes de copropriété : une quote-part indivise des parties communes qui est attachée à son lot de copropriété et qui détermine la part des charges de copropriété qu’il devra payer généralement, chaque trimestre.
Avant de faire une offre pour l’acquisition d’un bien immobilier en copropriété, renseignez vous sur le montant des charges courantes, et demandez à consulter les derniers procès-verbaux d’assemblée générale pour avoir une idée des gros travaux qui seront votés prochainement (ravalement de façade, réfection de la toiture…).
- Le chauffage
Il constitue une charge à ne pas négliger, surtout si vous passez d’un appartement à une maison, la facture peut être beaucoup plus élevée.
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Article mis à jour le 18/10/2023