Le financement participatif, autrement appelé « crowdfunding », permet aux entreprises de s’adresser à une multitude de potentiels investisseurs privés sans passer par le système bancaire classique ou boursier pour obtenir un financement. Le crowdfunding prend généralement la forme d'un prêt.
Il existe trois types de modalités d’apport dans le financement participatif :
Ces apports peuvent être soumis à l’impôt sur le revenu en fonction de la nature du gain.
Pour le don
Si le don est réalisé au profit d’un organisme d’intérêt général ou reconnu d’utilité publique, une réduction d’impôt de 66 % du montant du don, dans la limite de 20 % du revenu imposable, est octroyée. Ce taux peut être rehaussé s’il s’agit d’un organisme d’intérêt général à but non lucratif.
Sont ensuite appliquées les règles d’évaluation et de taxation relatives aux successions.
Pour le prêt avec intérêts ou "crowdlending"
On applique la fiscalité sur les intérêts perçus la fiscalité des produits de placement à revenus fixes.
S'agissant d'un prêt, il existe le risque que l'entreprise à laquelle le prêt a été octroyé ne soit pas en mesure de rembourser le dit prêt. Pour les prêts consentis depuis le 1er janvier 2016, il est possible d’imputer les pertes en capital engendrées sur un prêt participatif sur les intérêts enregistrés sur d’autres prêts de même nature, l'année de constatation des pertes ou sur les intérêts des 5 années suivantes, dans la limite annuelle de 8 000 €.
Pour l’entrée au capital
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Article mis à jour le 13/05/2022